L'accouchement

Avant l'accouchement de ma blonde, je me posais bien des questions. J'ai toujours eu des doutes sur l'existance de tous ces trucs new age même si je restais constant dans ma pratique. Mes questions venaient surtout des sensations très fortes que je ressentais lors de mes première pratiques. Un grand sentiment de bien-être. Et graduellement, ces sensations sont devenues plus douces, moins dérangeantes. L'accouchement est venu répondre à bien des questions. Pendant le dit accouchement, il y a eu plusieurs complications, dont l'anesthésiste qui était venu pour faire l'épidurale à ma conjointe. Ce qui dure environ 2 minutes en à pris 35. Au bout d'environ 20 minutes, l'anesthésiste avait crochi 8 aiguilles dans le dos de Véro. Ma blonde étant enceinte, elle n'arrivait pas à courber son dos suffisament pour qu'un écart puisse se créer entre ses vertèbres. Et il n'arrivait pas à passer ses aiguilles. Lorsqu'il poussait, Véro subissait beaucoup de douleur et jusqu'à sentir des secousses incontrôlables dans ses jambes. J'assistais à la scène en faisant la chaise au mur, bien à l'écart, me demandant qu'elle autre atrocité je verrais avant la fin de l'accouchement. Impuissant. L'anesthésiste était prêt à abandonner suite à ses essais non-concluants, jetant la seringue sur le meuble qui contenait l'équipement médical, tout en haussant les épaules et portant ses mains à ses hanches. Il respirait très fortement et soupirait de désespoir. Toujours impuissant, je me suis mis à prier. Me réconciliant avec un Dieu que j'avais écarté. Un Dieu que je croyais abscent des affaires des hommes. J'ai prié très fort pour que l'anesthésiste ,que j'avais intérieurement renommé le boucher, retrouve son calme et cesse de répandre le sang de Véro partout sur la civière. Je me suis mis à faire la seule chose que je pouvais faire. Du Reiki. Coïncidence, poussée d'inspiration, aide divine, je ne serai jamais certain à 100% de ce qui est arrivé, mais environ 2 minutes plus tard, le boucher arrivait à faire passer son aiguille et la douleur de ma blonde à instantanément cessée. La première embuche était passée. Le boucher me dit que la plupart des papas tombent dans les pommes quand des complications telles que celles-ci arrivent. Je n'ai aucune misère à le croire. Le temps passe, et les médecins nous disent des trucs. Voilà 45 heures que nous n'avons pas dormi. Nous naviguons entre la conscience et les rêves. J'oche la tête pour acquiécer à des questions que je ne comprends pas. Je m'allonge dans la chaise à côté du lit et je dis à ma blonde:"Chéri, je n'en peux plus". Je m'endors... Quatre heures plus tard, j'émerge à la réalité. Totalement désorienté, l'impression d'être dans mon lit et la forte impression d'avoir rêvé vaguement à un accouchement. BANG! La panique revient en un instant. Je vais être papa sous peu!! il est 4h de l'après-midi, retour du médecin et une autre complication arrive. Le bébé se présente mal et un oedème se forme sur le col de Véro. Le bébé ne pourra peut-être pas passer et une césarienne sera peut-être nécéssaire. J'imagine déjà les complications et je ne m'imagine pas m'occuper d'un bébé dans l'état d'esprit où je suis. Je veux que ce soit la mère qui s'en occupe, pas un papa qui n'est toujours pas certain de vouloir un enfant. Les infirmières nous expliquent les procédures, les risques et tout ça. Confusion totale dans mon esprit fatigué et la peur s'installe. De 5h jusqu'à 9h le soir, je n'ai fait qu'envoyer du reiki sur Véro, sur les médecins, sur son col. Je demande à Véro de visualiser l'oedème disparaître. Je demande de l'inspiration pour les médecins. Une gynécologue arrive et trouve une solution : Attendre. On reste alors dans la chambre à visualiser et moi à prier. J'appelle la famille pour leur donner des nouvelles et leur demander de prier pour nous. Quand la gynécologue revient vers 10h, l'oedème à disparu! Le bébé est toujours dans le mauvais sens, mais elle parvient à la tourner par des manipulations qui ferait tourner de l'oeil bien des gens. 45 minutes plus tard, Maude arrivait dans les bras de sa maman. La peur était toujours présente et j'appréhendais le moment où je devrais la prendre. Peur bien inutile, comme je me suis rendu compte. Du moment où cette petite fille est arrivée dans mes bras, l'amour inconditionnel et un immense bien être est arrivé. Alors, coïncidence? Inspiration divine? Reiki? Je ne sais toujours pas. Mais maintenant, je ne vivrai plus jamais avec l'idée que le reiki n'existe pas. Nous n'avons pas évitées toutes ces complications par hasard. Je crois que le ki. Le reiki en fait, à contribué à cette naissance. À chacun ses réponses. Mathieu